23/02/2017 – Transparence : l’Assemblée nationale doit agir avant la fin de la législature
Transparency France salue la création, par l’Assemblée Nationale, d’un groupe de travail autour des enjeux cruciaux de transparence de l’IRFM et du statut de collaborateur. Toutefois il est nécessaire que des mesures concrètes soient prises et appliquées avant la fin de la législature.
En juin 2012, dans l’un de ses premiers discours, Claude Bartolone déclarait vouloir faire de l’Assemblée Nationale « une maison de verre, transparente, pour qu’elle soit exemplaire ». Il est encore temps d’agir pour répondre aux attentes fortes des citoyens. Des leviers d’action existent : le Bureau de l’Assemblée nationale peut décider de se réunir une nouvelle fois avant la fin de la législature. Quant au Sénat, son bureau aura lieu en avril prochain.
La publication de la liste des collaborateurs parlementaires, annoncé mardi 21 février, n’est pas une réponse suffisante. Il faut aller plus loin. Par ailleurs, ces données sont déjà rendues publiques sur le site de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique et révèle un défaut d’actualisation des déclarations de la part des parlementaires.
L’ONG Transparency France poursuit son action et appelle les Assemblées à modifier leur code de déontologie. Sur la base de 4 propositions clefs, près de 30 000 internautes se sont déjà mobilisés, en quelques jours seulement, en signant la pétition* pour un Parlement exemplaire :
1 – Transparence des indemnités parlementaires
2 – Prohibition des emplois familiaux
3 – Un véritable statut pour les collaborateurs parlementaires
4 – Un déontologue doté de pouvoirs de contrôle et d’enquêtes dans chaque chambre
Face à la crise de défiance grave que traverse notre démocratie, il est urgent de prendre des mesures rapides et concrètes.
*Pétition co-construite par Transparency France et Powerfoule