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RESTITUTION DES AVOIRS
ISSUS DE LA GRANDE
CORRUPTION
La restitution des avoirs illicites issus de la corruption : où en est la France ?
Chaque année, des milliards d’euros sont détournés pour alimenter le train de vie dispendieux de quelques dirigeants corrompus à l’étranger, notamment en France, au lieu de financer des infrastructures et des services publics de première nécessité (hôpitaux, routes ou établissements scolaires).
En se constituant partie civile il y a dix ans dans l’affaire des « Biens mal acquis« , Transparency France poursuivait deux objectifs : faire en sorte que la France ne soit plus un lieu de blanchiment pour des dirigeants corrompus et que l’argent détourné soit restitué aux populations à qui il appartient.
Or, en l’état actuel du droit français, rien ne permet de garantir l’affectation des avoirs issus de la grande corruption au profit des victimes. En effet les fonds confisqués tout comme les sommes résultant de la vente des avoirs confisqués reviennent au budget général de l’Etat. Il est donc nécessaire et urgent de faire évoluer le cadre législatif français.
Pour garantir la restitution de l’argent de la corruption aux populations victimes, il faut changer la loi
Pour combler cette lacune du droit français, Transparency International France propose l’introduction d’un dispositif d’affectation des avoirs illicites, présenté et débattu lors d’un colloque en présence d’experts internationaux et de parlementaires organisé à l’Assemblée Nationale le 23 novembre 2017.
Transparency France lance sa campagne pour rendre justice aux victimes de la corruption. Aidez-nous à rendre justice aux victimes et contribuez avec à faire changer la loi française !
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Les points clés du dispositif proposé par Transparency International France
- Les fonds confisqués tout comme les sommes d’argent recouvrées doivent être isolés du budget général de l’Etat et consignés sur un compte spécial dans l’attente de leur affectation au profit des populations des états d’origine.
- Les fonds ainsi consignés devront être affectés exclusivement à l’amélioration des conditions de vie des populations des pays d’origine et/ou au renforcement de l’état de droit et à la lutte contre la corruption
- Une procédure de consultation doit être menée de manière transparente et inclusive en faisant notamment intervenir les représentants de la société civile.
- Les fonds doivent être gérés de manière transparente et leur utilisation contrôlée de manière rigoureuse.
[VIDÉO] Notre proposition en 2 min
Loin d’être limité à la seule affaire des « Biens Mal Acquis », le dispositif proposé a vocation à s’appliquer à toutes les affaires de grande corruption.
PROJETS ET ACTIVITÉS
![[INFOGRAPHIE] TRANSPARENCE FINANCIERE : C’est quoi les Registres des Bénéficiaires Effectifs ? [INFOGRAPHIE] TRANSPARENCE FINANCIERE : C’est quoi les Registres des Bénéficiaires Effectifs ?](https://transparency-france.org/wp-content/uploads/2023/05/Capture.png)
[INFOGRAPHIE] TRANSPARENCE FINANCIERE : C’est quoi les Registres des Bénéficiaires Effectifs ?
publié le : 12-05-2023PUBLICATIONS CLÉS
[ACTES COLLOQUE] RESTITUER L’ARGENT
AUX POPULATIONS DES ÉTATS D’ORIGINE
(résumé exécutif ici)
Assemblée nationale – 23 novembre 2017
[RAPPORT 2017] LE SORT DES BIENS MAL ACQUIS :
RESTITUER L’ARGENT AUX POPULATIONS DES ÉTATS D’ORIGINE
POUR UNE RESTITUTION DES AVOIRS VOLÉS AUX POPULATIONS VICTIMES
Rapport publié en septembre 2014
RESTITUTION DES AVOIRS DÉTOURNÉS : Comment la société civile peut-elle agir ?
Rapport publié en juin 2011