COMMUNIQUÉ | Transparency France se félicite de la libération de l’emblématique lanceur d’alerte Julian Assange, après 14 ans de combat judiciaire
Après un combat judiciaire de plus de 14 ans pour avoir révélé des milliers de documents ayant trait à la guerre menée par les Etats Unis en Irak, Julian Assange est libre, à 52 ans.
Le fondateur de WikiLeaks avait été arrêté par la police britannique en avril 2019. Sa complice, la militaire américaine Chelsea Manning, à l’origine de cette fuite massive, avait pour sa part été condamnée en août 2013 à 35 ans de prison par une cour martiale, mais avait été libérée au bout de sept ans après commutation de sa peine par le président Barack Obama.
Julian Assange était visé par 18 chefs d’accusation, il encourait en théorie jusqu’à 175 ans de prison en vertu de la loi sur l’espionnage.
Transparency International France se félicite de cette libération qui se solde toutefois par une procédure de plaider coupable au terme de laquelle Julian Assange, qui n’a fait qu’exercer son métier de journaliste et usé de son droit d’expression, a accepté de reconnaître sa culpabilité pour des faits de complot s’agissant d’ obtenir et de divulguer des documents américains classés secret défense.
Transparency international France rappelle que les lanceurs d’alerte sont encore aujourd’hui dans une situation de vulnérabilité inquiétante dans une grande partie du monde. La reconnaissance de leur statut, et leur protection sont un enjeu démocratique majeur : sans lanceur d’alerte, sans vigie pour éclairer chacun d’entre nous sur les violations et menaces contre l’intérêt général, c’est le crime qui prospère.
La lutte contre la corruption ne peut se passer des lanceurs d’alerte : ils mettent en lumière les comportements frauduleux, ils nous protègent : à notre tour, protégeons les.
CONTACT PRESSE
Benjamin GUY Responsable de la communication et des relations avec la presse / 06 26 48 54 00 / benjamin.guy@transparency-france.org
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FICHE PRATIQUE | LANCEUR D’ALERTE
Qu’est-ce qu’un lanceur d’alerte ? Qui doit-il alerter ? Y a-t-il des précautions à prendre pour ne pas se retrouver hors la loi et éviter les représailles ? Quelles structures peuvent le conseiller, l’accompagner, le protéger ? Toutes les réponses à ces questions essentielles figurent dans notre fiche pratique Lanceur d’alerte.
Donnez l’alerte grâce à notre Centre d’Accompagnement Juridique et d’Action Citoyenne (CAJAC)
Parce que la lutte contre la corruption n’est pas réservée aux experts, nous proposons un accompagnement juridique aux citoyens victimes ou témoins de faits de corruption, qui souhaitent signaler des faits intervenus dans leur vie professionnelle ou personnelle.