Olivier Marleix laisse derrière lui un héritage politique marqué par une attention particulière à la lutte contre la corruption et la transparence de la vie publique.
Député Les Républicains d’Eure-et-Loir, il s’est fait connaître en 2017 en présidant la commission d’enquête parlementaire sur la cession d’Alstom à General Electric. Convaincu d’un possible bradage des intérêts stratégiques français, il saisira le parquet en 2019 pour éclaircir les responsabilités politiques, notamment celles d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie. Ce combat lui vaudra le prix Éthique d’Anticor.
Plus récemment, il fut corapporteur d’une mission d’évaluation de la loi Sapin II sur la lutte contre la corruption. Leur rapport, issu de 49 auditions et tables rondes, formule 50 recommandations pour renforcer la lutte anticorruption, l’encadrement du lobbying et la protection des lanceurs d’alerte.
La loi Sapin 2 s’est imposée comme une référence juridique incontournable de la lutte contre la corruption, démontrant ainsi qu’elle était une loi utile et nécessaire. De façon générale, cette loi a renforcé la capacité d’action de la France, tant sur le plan national qu’international. Olivier Marleix poursuivait le travail en défendant le renforcement du statut des lanceurs d’alerte.
Enfin, Olivier Marleix militait pour une régulation plus stricte et une transparence accrue dans les relations entre élus et groupes d’influence.
Il reste à ce jour, l’un des rares parlementaires à avoir fait de la probité et de la transparence un axe majeur de son engagement. Son action, marquée par une démarche de surveillance critique de l’action publique, laisse des chantiers ouverts qu’il appartiendra à d’autres, notamment au sein de son groupe politique, de poursuivre.